Hyperventilation mécanique et masque sanitaire
HYPERVENTILATION, RÉSISTANCES ÉMOTIONNELLES, TENSIONS et PERTE DE RENDEMENT DEUTSCHE VERSION=> link direkt unten ...
Notre mécanisme respiratoire, sa ”géographie”, l’amplitude et la durée d’un cycle respiratoire, sont tributaires du bon fonctionnement de l’hypothalamus – glande située au-dessus de l’hypophyse -, puis du centre respiratoire situé dans le bulbe rachidien.
Lorsque l’hypothalamus est irrigué, nourri par un sang au pH inférieur à 7,35 (donc plus acide), cette glande – ainsi perturbée dans son fonctionnement – envoie à son tour des signaux modifiant la respiration physiologique normale. D’où le corollaire: la majorité des insuffisants respiratoires sont des insuffisants hypothalamiques.
Nous pouvons influencer notre pH sanguin via nos choix alimentaires (limiter les aliments acidifiants comme les viandes, produits laitiers etc. au profit de végétaux, dit brièvement), via notre comportement émotionnel et physique, et la baisse de notre stress, acidifiant majeur.
Rendement et dysfonctions respiratoires
Cet automne 2020 nous vivons une période favorisant – par les contraintes imposées, une ventilation diminuée et une petite respiration. Ces contraintes peuvent avoir un effet anxiogène, déclencher diverses émotions (toute émotion modifie la respiration), et par le port du masque, perturber notre ventilation (voir blog précédent). Cette insuffisance respiratoire peut déboucher sur de l’hyperventilation MÉCANIQUE.
Trop souvent caché par un masque dit sanitaire, notre nez ne peut plus accueillir des respirations d’amplitudes normales, car la plupart du temps le masque serait alors attiré/collé contre ses orifices… et c’est l’étouffement. De respirer par la bouche serait peu hygiénique et inapproprié. Nous nous habituons alors à faire de plus petites respirations, en mettant en route la musculature haute de la cage thoracique. L’amplitude respiratoire est diminuée tout en augmentant le rythme des cycles respiratoires, devenus plus courts. C’est le chemin vers l’hyperventilation… mais que je nomme MÉCANIQUE, car elle n’apporte pas un surplus d’oxygène du fait que nous inspirons DANS le masque, donc dans notre… expiration, chargée de gaz carbonique. C’est donc bien une hyperventilation MÉCANIQUE avec augmentation de l’hypoxie (pauvreté en oxygène).
La respiration haute est à éviter pour diverses raisons, dont:
- Les lobes pulmonaires supérieurs sont plus petits et contiennent moins d’alvéoles => surface d’échange diminuée, rentabilité moindre, DÉFICIT d’oxygène donc d’ ÉNERGIE globale… tout en devant en dépenser plus pour faire travailler cette musculature à un rythme plus soutenu.
- La musculature participant à cette respiration haute se détend plus difficilement => tensions dans la nuque, ceinture scapulaire crispée, épaules levées…
- Avec ce resserrement de la cage thoracique haute, une oppression cardiaque peut apparaître, le rythme cardiaque peut s’accélérer.
- Favorise un état d’anxiété et de stress.
- Timbre de la voix modifié
Solutions ?
Dès que possible enlever le masque dit sanitaire, faire de amples respirations favorisées par:
⁃ le chant
⁃ la marche d’un bon pas (❤️en forêt ou au bord d’un lac❤️)
⁃ hygiène nasale, tapotements doux + rythmiques sur la cage thoracique en exercices ciblés (voir mon livre…)
⁃ exercices d’ouverture, de mobilisation et de détente de la cage thoracique dans son ensemble
⁃ RIRE
⁃ stimuler par le jeu/sport/marche un léger essoufflement MAIS permettant de TOUJOURS RESPIRER PAR LE NEZ (Rappel de son importance, lire blog précédent)
⁃ …