VU du côté ANATOMIE – PHYSIOLOGIE, méfaits du port du masque

Je vais m'en tenir uniquement à notre anatomie - physiologie et son pourquoi. DEUTSCHE VERSION=> link direkt unten

VU du côté ANATOMIE – PHYSIOLOGIE, méfaits du port du masque (DEUTSCHE VERSION)

Le nez est une merveille: en respirant par le nez, l’air y est
• purifié (saletés de toutes sortes en suspension dans l’air prises au piège des cellules à mucus…)
• humidifié (uniquement en milieu humide les lysosymes phagocytent les bactéries, entre autres…)
• réchauffé (abondante vascularisation dans les cornets etc.)
• dirigé par couches dès les choanes – orifices postérieurs internes des fosses nasales – afin d’éviter les turbulences en entrant dans les bronches (meilleur rendement)
+… 2 FONCTIONS FORTEMENT ANNIHILÉES PAR LE PORT DU MASQUE:
• STIMULATION CÉRÉBRALE par le va-et-vient de l’air dans les 3èmes cornets
• OLFACTION

Notre nez est symétrique – à quelque déviation de la cloison nasale près.

De chaque côté se trouvent trois cornets…

…dont les 3èmes – voir dessin tiré de mon livre… qui sont les plus fins et les plus hauts. Là se trouvent les ramifications nerveuses du bulbe olfactif, dont les axones vont directement au cerveau. L’odorat est en effet le seul de nos sens qui a un lien direct avec le cerveau, sans passer par des relais – tronc cérébral et diencéphale – comme les autres sens. C’est un sens qui est en fonction 24/24 qui ne peut jamais être complètement stoppé. Aussi pour notre sauvegarde!

”La petite madeleine de Proust” et son effet de raviver des souvenirs fut plus une question d’odeur que de vue ou de goût. Exercer son odorat est un stimulant des plus efficace pour retarder les effets du vieillissement. Un des signes avant coureur de la maladie d’Alzheimer peut justement être la perte de l’odorat.

Le va-et-vient de l’air juste sous l’os etmoïde, lame osseuse criblée de petits trous, a un effet stimulant sur la fonction cérébrale. Le diction populaire le dit bien: “avoir un rhume du cerveau” = nez bouché…, peine à réfléchir… et cela commence par les 3èmes cornets… qui malheureusement peuvent aussi être obstrués sans forcément avoir un rhume. Mais le masque, par la légère pression constante qu’il occasionne sur le nez et la trajectoire de l’air vers ces 3èmes cornets, rend le passage aérien encore plus difficile.

Si le masque porte une barrette, la fermeture est accentuée! Et si des lunettes “ferment” le tout, la fonction respiratoire est bien entravée. Sur l’image du senior, imaginez bien l’appui du masque sur la trajectoire de l’air vers ses 3èmes cornets.
Corolaire: fatigue, peine à mémoriser, déficit d’attention, rendement péroré etc.

Le fait d’inspirer l’air ”dans” le masque contenant sa propre expiration…

… l’expiration rejetant gaz carbonique et autres saletés -, diminue l’apport frais d’oxygène tout en réinjectant dans notre organisme de l’air vicié.

L’augmentation de l’humidité stagnante qui en découle prédispose aux petits reniflements constants, alors que ces mucosités plus ou moins chargées de substances indésirables devraient être évacuées par le mouchage.

VENTILATION RESPIRATOIRE

Globalement, la ventilation pulmonaire est amoindrie, car le flux d’air n’est pas fluide et la respiration devient superficielle. Il y a un déficit d’oxygène dans notre corps. L’oxygène étant notre combustible – mêlé aux nutriments adéquats apportés par la nourriture – pour créer notre énergie (de fonctionnement corporel et de Vie, dit très brièvement), nous vivons alors en sous-capacité. Notre potentiel se trouve amoindri. Fatigue chronique, maux de tête etc.

LIBÉRER, VENTILER, S’EXERCER

Afin d’apprendre puis appliquer au quotidien des exercices fondamentaux pour notre système pulmonaire, 2 “Cours blocs” d’Hygiène respiratoire sont proposés, 2 x 6 cours entre novembre 2020 et février 2021. Les places sont limitées, car nous exerçons sur chaise en accord avec “les distanciations sociales”… mais SANS masque. Huiles essentielles en lien avec l’appareil respiratoire à disposition.