Musculature et Immunité

Se sentir bien dans un corps tonique n’est pas synonyme de gros bras! ”Avoir ou se faire du muscle” n’est pas que pour l’apparence, mais aussi pour son IMMUNITÉ et sa qualité de vie.

Réservoir à globules blancs

La musculature représente environ 75% des protéines que contient notre corps, réservoir indispensable des éléments de fabrications de nos lymphocytes (cellules immunitaires appartenant au groupe des globules blancs).
 Si la masse musculaire diminue – régime amaigrissant, confinement, inactivité, sous-nutrition -, l’immunité baisse également. L’adaptation aux changements environnementaux, saisonniers, aux variations de rythmes et d’horaires, ou à des efforts inhabituels, peut très vite conduire à de la fatigue et/ou à des infections de types auto-rhino-laryngée ou autres; tout comme à ”se blesser” plus souvent.

 

Âge, immunité, muscle, os

Plus l’âge augmente plus les lymphocytes dans le sang ont tendance à diminuer.
 L’entretien de sa musculature est alors d’autant plus important, car cette masse musculaire – réservoir pour la fabrication des lymphocytes – peut contrecarrer l’impact négatif du vieillissement sur le système immunitaire.
 Certains exercices de tonification plus poussés ont aussi l’énorme avantage d’exercer des tractions sur les os, ce qui va stimuler la création de nouvelles cellules osseuses (processus ostéogénique) et permettre ainsi de garder un ossature saine. 
Clair que l’alimentation – principalement vitamine D, zinc et sélénium – joue un rôle important, tout comme l’apport suffisant en protéines assimilables. Pour rappel: l’oeuf a été pris comme étalon de mesure pour les protéines complètes… et il contient aussi de la vitamine D, du zinc et du sélénium! Et tellement pratique et vite fait: 2-3 œufs au plat après des crudités en entrée, ou encore au petit-déjeuner.

 

Depuis quel âge s’en soucier?

La tonification musculaire devrait être une routine chez la femme depuis 45 ans, chez l’homme dès 50 ans.
 Il n’est pas nécessaire d’aller en salle de fitness ni d’acquérir des engins plus ou moins couteux. L’environnement nous offre des obstacles adéquats pour nous entraîner, et le poids de notre propre corps est la meilleure résistance à utiliser pour éviter au maximum les blessures de surcharge.

 

Son propre souffle est le fil conducteur

Comment trouver la limite entre ”trop peu” et ”trop” s’entraîner? À quoi se fier?
 Son souffle, sa propre respiration et l’ensemble de son mécanisme sont le fil conducteur. Un exercice physique – un tour en raquette ou en ski de fond, des longueurs en piscine etc. – devrait être régénérant pour le corps, non épuisant. Un essoufflement qui apparaît trop rapidement donne déjà un signal négatif. Cette activité ne devrait pas apporter du stress ni empiéter sur les heures de sommeil (par surexcitation par exemple), au risque d’accroître ses taux d’adrénaline et de cortisol, ce qui pourrait corrompre les cellules immunitaires. Les infections et blessures peuvent alors être en augmentation.
Écouter son souffle, y être relié. L’amplification de l’intensité d’un entraînement n’égale pas automatiquement une inspiration buccale et de l’essoufflement. D’autant plus en hiver où l’air inspiré par la bouche n’est ni réchauffé, ni humidifié et ni purifié par la muqueuse nasale… Quel choc pour les poumons et la régulation thermique du corps!
 Le juste mécanisme respiratoire, le relâchement dans l’expiration, l’intensité et le volume de sa propre respiration sont des marqueurs de ses propres limites physiques. Cela s’exerce et s’entretient aussi, et ces limites peuvent alors être repoussées.

Pour les femmes dès 45 ans

Augmenter sa mobilité et sa tonicité en respectant les spécificités de sa physiologie respiratoire et musculaire de femme (abdominaux / plancher pelvien => prévention de l’incontinence), en utilisant son propre poids et ce que la pièce offre (chaise, mur, marche etc.)… et ses ressources du moment, voilà le canevas d’un cours privé EN PRÉSENTIEL que je peux vous proposer.
Nous utiliserons des Pads que nous ferons glisser via nos pieds, mains etc. sous notre propre poids avec la dynamique adéquate pour chacune. C’est vous qui définissez le nombre de cours privés que vous souhaitez, avec un forfait dégressif.