Journal de Champel (GE)

PRINTEMPS: Grand nettoyage Grande forme

Au printemps, on s’active:  loin la poussière, loin les vieilleries, loin des épaisses pelisses de l’hiver. Place nette, place au propre, place au soleil.

Tiens, voilà un article concernant l’entretien ménager, direz-vous.Et bien non, détrompez-vous: je souhaite vous parler de l’entretien de ce magnifique palais qui abrite votre âme:  votre corps.

Très certainement les clins d’oeil du soleil vous auront donné l’envie de sortir, de bouger, de prendre de l’exercice, voire de faire un petit footing. Mais à quoi bon cette activation corporelle si, après ou même pendant votre effort, vous êtes essoufflé, courbaturé, enraidi ou fatigué? Où est l’effet bienfaisant de votre exercice sur votre organisme?

La grande forme se prépare… et encore plus, la forme journalière se cultive. Et principalement, ne pas oublier que l’oxygène est le grand chef d’orchestre de toutes les activités cellulaires de votre corps. Mais pourtant, cet oxygène, qui doit passer du nez à chaque cellule, tout en traversant les bronches, puis les 750’000’000 sacs aériens que sont les alvéoles, et dans votre appareil circulatoire qui est le réseau de transport le plus perfectionné du monde avec ses 95 à 160 mille kilomètres de voies sanguines, cet oxygène disais-je, est pourtant très souvent empêché d’atteindre son but.

Si, par exemple, vous respirez par la bouche, ou que vos poumons, ou que vos poumons ne se développent par correctement, que votre diaphragme est atonique ou crispé, ou que votre circulation sanguine n’est pas des meilleures, ou encore que vous soyez trop crispé, que vos articulations soient quelque peu ankylosées, ou que etc. vous aurez beau être à l’air pur, l’oxygène n’atteindra jamais son but avec l’effet souhaité. Et la liste pourrait s’allonger, mais ces quelques exemples suffisent à démontrer qu’en fait, il ne suffit pas de “prendre de l’air” et avec lui de l’oxygène, pour que celui-ci soit correctement utilisé.
Fâcheux, non? Pourtant, vous pouvez vous reprendre vous-même en main en devenant plus conscient de vos fautes pour ensuite y remédier, par une gymnastique appropriée et axée sur la respiration.

Au printemps, profitons de secouer les scories accumulées en hiver, stimulons notre circulation, dérouillons nos articulations, enlevons ces barrières / crispations, et soyons plus vifs, alertes, tout en étant ni surexités, ni atoniques après l’effort et dans le quotidien, mais tout simplement satisfait d’avoir fait quelque chose de positif pour sa santé. Bref, sachons tirer le maximum de l’oxygène pour harmoniser nos fonctions corporelles. Oxyène – Vie.