Allergies et petits rhumes…

Encore un paradoxe… du confinement que nous vivons, car les réactions aux pollens divers sont - dans l'ensemble - encore plus fortes…

… et pourtant, nous ne sommes pas être censés être plus dehors que d’habitude…

Les petits rhumes, les raclements de gorges, les picotements dans les yeux, les éternuements sans fin, l’impression d’avoir la respiration écourtée etc., tous ces symptômes semblent être, pour certaines personnes sensibles au pollen, exacerbés. Avec souvent de la fatigue supplémentaire.

Nous créons aussi notre immunité au contact des éléments, des autres vivants, végétaux, animaux et humains. Par ce que nous mangeons et assimilons, par le toucher, par la gestion du stress et du sommeil.

Le petit enfant qui peut jouer pieds nus, au contact de la terre – qu’il porte parfois à sa bouche -, qui traîne ci et là, qui, tout petit, peut manger avec ses doigts pas toujours propres etc, va développer une immunité bien plus grande que celui vivant dans un cadre plus “aseptisé”. Et cela vaut aussi pour l’adulte tout au long de sa vie, en prenant bien entendu en compte ses antécédents.

Stress du confinement, craintes… les paradigmes de trop

Dans cette période de transition du COVID-19, tout anxieux a ses réactions métaboliques un peu chamboulées, et selon son système organique – l’organe – le plus sensible du moment, c’est là que les réactions se feront sentir: tant les problèmes digestifs que respiratoires (il y en a d’autres!), peuvent empirer. Les allergies saisonnières lient ces deux systèmes: digestif et respiratoire.

Le stress et les émotions non exprimées cuirassent le diaphragme, la toux et les éternuements peuvent devenir alors douloureux… puisqu’ils demandent une bonne réactivité du diaphragme. 

Sur l’image/radio nous voyons le médiastin – contenant entre autres le coeur – reposer directement sur le diaphragme. Un diaphragme crispé, souvent sollicité par les toux et éternuements, va aussi avoir un effet sur la fonction cardiaque, d’autant plus chez les sujets fragiles. De la fatigue supplémentaire est fréquente, puisque le coeur est bousculé dans son rythme cardiaque par ces accès de toux et d’éternuements.

 

Facteur météo

Nous pouvons constater 2 extrêmes: ceux qui profitent de cette merveilleuse météo – du moins en Suisse ! – pour se remettre au sport à l’extérieur soit avec leurs enfants, entre amis ou solitaire, et ceux qui fument encore plus tout en se terrant à domicile. D’ailleurs, on a curieusement “oublié” que la cigarette cause plus de 7 millions de morts par ans, alors que les fumeurs ne sont ni “enfermés” ni sujets à une recherche de vaccin… Humour noir… mais preuve que Santé et Économie sont un curieux binôme. L’augmentation des décès en 2020 et suivantes ne sera donc pas due uniquement au Covid-19, mais également à l’augmentation du tabagisme.

Ce passage un peu brusque entre confinement et activités au rythme plus soutenu,  – profitons d’être dehors ! – est mal vécu par les organismes peu entraînés. Le système respiratoire est sollicité tout à coup plus qu’à l’accoutumée et ventile soudainement d’avantage dans un environnement devenu rapidement chaud et sec, où l’éclosion des pollens est exponentielle. Certains lacs attirent déjà quelques baigneurs non entraînés à l’eau fraîche… pour X un endurcissement, pour Y un affaiblissement.

Le tout dans un contexte pas toujours serein – les distances sociales à respecter etc. – avec l’afflux des nouvelles que l’on veut bien nous donner où que l’on cherche à tout prix à connaître

L’importance du choix alimentaire personnalisé

Lorsqu’une allergie au pollen est avérée, il est très judicieux de chercher les Allergies croisées. (scrollez dans l’Abécédaire) En effet, avec la chaleur nous sommes attirés vers certains aliments qui pourraient accroitre nos manifestations allergiques. Que d’ “allergie” à la fraise ne le sont réellement qu’au fait qu’elles soient vraiment mûres dans la même période des graminées.

 

Nicole, exemple tiré de ma pratique

Jeune femme sportive de 26 ans – la course à pieds (entre autres) de 45mn est son activité quotidienne, qu’elle a fait passé à 90mn pour mieux se défouler. Mais là, elle n’en peux plus, car entre télétravail et sortie dans la campagne toute proche, les réactions exacerbées au pollen de ses yeux et de sa gorge la dérangent tant devant l’écran que dans son sommeil, tout en rendant ses foulées irrégulières.

Après déjà la 2ème capsule respiratoire énergétique, Nicole se rend compte que les kiwis ne l’attirent plus autant. Puis ses pâtes à la sauce tomate généreuse font place à d’autres types de pâte accompagnées avec du pistou. Elle ne mange plus son mélange de salade préférée – concombre + tomate – et se tourne vers des salades au goût plutôt amer. Que s’est-il passé?

Tout en libérant le nez et calmant les réactions pour quelque temps, les soins énergétiques ont permis à Nicole de réveiller sa propre intelligence corporelle, et c’est Nicole elle-même qui a trouvé – d’abord inconsciemment – SA solution. Certes, le soin a libéré sur le moment, mais SON changement alimentaire a consolidé, et Nicole s’est mise en mouvement vers sa guérison.

Environnement humain rétréci

Nicole vit seule, et n’a pas ce facteur humain quotidien supplémentaire que certains ressentent agressif: avoir “tout le temps” un vis-à-vis, une personne, des parents, “sur son dos”, des compagnons qui veulent bien faire pour “votre bien”.

Ici les expressions populaires Être allergique à… Ne pas pouvoir le sentir… Je ne peux pas le digérer… Je suis bouché… Cela me monte au nez… etc. – amusez-vous à en rechercher – signalent, lorsqu’une s’applique, le ressenti d’une personne dite “allergique”. C’est donc aussi un facteur qu’il faut prendre en compte, et ensuite avoir l’intelligence d’adapter ses comportements. Donner de l’espace à chacune et chacun pour que sa respiration puisse reprendre place.

Nourritures terrestres et  nourritures relationnelles en bons dosages, adaptés à chaque individualité.

La respiration est une ouverture, une amplitude de ses possibilités, de son potentiel.