Air pollué et intelligence

La pollution de l'air nous rend-elle moins intelligents ?

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L’air pollué, chargé de particules toxiques, passe par 2 filtres avant que son principal élément nourricier – l’oxygène – atteigne le cerveau via la circulation sanguine.

1er filtre :

Le nez et son système de purification : structure et disposition des cornets nasaux dans les fosses nasales (en vert) + épithélium de cellules à mucus (un peu comme un ruban attrape-mouches). À remarquer : le 3ème cornet nasal tout en haut, par le va-et-vient de l’air qui y passe, a une fonction de stimulation direct sur le cerveau via la lame criblée de l’ethmoïde ; problème : c’est le 3ème cornet qui est justement le plus facilement obstrué, donc non fonctionnel… Mais on peut agir grâce à des exercices !

2ème filtre :

L’épithélium respiratoire cilié (comme un tapis roulant de l’intérieur vers l’extérieur), depuis les fosses nasales à la 19ème générations des bronches pulmonaires,  permet aux saletés de ressortir via la bouche (crachats) ou d’être avalées (système digestifs…).

Les 2 images sont tirées de mon livre “Exercices respiratoires pour mieux enChanter sa Vie, prévention et soins”.

 

Pour chacun de ces filtres,

nous avons le pouvoir d’intervenir avec des exercices (voir livre). Certains exercices vont renforcer l’efficacité du 1er filtre et permettre à la barrière nasale d’être la plus efficiente possible; certains autres exercices vont aider le 2ème filtre dans leur capacité d’évacuer des saletés jusqu’à un diamètre donné.
Oui, il faut être conscient, en-dessous de certains diamètres, des nanoparticules rentrent tout de même dans le sang si elles n’ont pas pu être ”scotchées” par des muqueuses nasales efficaces… d’où l’importance d’inspirer par le nez et de renforcer sa performance.

Des nanoparticules peuvent également passer la barrière cutanées (cosmétiques, dont les crèmes solaires en particuliers) et arriver dans la circulation sanguine.

Tout cela – y compris les nanoparticules alimentaires – se cumulent et le sang se voit chargé de toxiques distribuées dans tout notre corps.

Cette étude concerne le cerveau et l’intelligence, mais l’entier de l’organisme souffre, puisque le sang qui véhicule la nourriture – oxygène compris – à chacune de nos cellules transporte de plus en plus de toxines qui n’auraient jamais dû passer nos filtres. Proportionnellement le sang s’appauvrit de substances vitales au profit de substances toxiques.

Nous pouvons agir en travaillant à augmenter l’efficacité de nos 2 filtres, et en augmentant nos échanges pulmonaires – notre ventilation – POUR AUTANT QUE NOS 2 FILTRES SOIENT EFFICACES… SINON, NOUS FAISONS QUE EMPIRER LA SITUATION.